Tous les amis de la musique
De l'accent grave à l'excentrique
Sont venus jusqu'au fond de ma cour
Avec un soixant'dix huit tours
d'une autre époque me dire " Bonjour "
Des visites je n'en ai plus
A part quelques vieux farfelus
qui viennent parler du temps passé
Sur mes instruments pleurnicher
comme si la jeunesse oubliée
Ne s'était pas bien amusé
Je suis le jazz de mil neuf cent vingt cinq
Et fais chanter des airs que pour l'on trinque
Eléonore est devenue grand-mère
Mais pourrait encore faire
Quelques pas pour vous plaire
Le vieux jazz ramène son trombone
Vers la peau d'un banjo qui sonne
Mil neuf cent vingt cinq se prend les pieds
Dans un gramophone enrhumé
Qui pavillone époumoné
Tous les amoureux du ragtime
Ont cherché une rime en " ime "
Mil neuf cent vingt cinq a foutu le camp
Vers le jazz moderne et pourtant
Quand le trombone fait son beuglant
On est encore dans l'étonnement
Je suis le jazz de mil neuf cent vingt cinq
Et fais chanter des airs pour que l'on trinque
Eléonore est devenue grand-mère
Mais pourrait encore faire
Quelques pas pour vous plaire
Tous les amis de la musique
De l'accent grave à l'excentrique
Contents d'avoir fait plaisir aux vieux
Sont repartis vers d'autres lieux
En emportant de ce temps là
La preuve qu'il ne veillit pas
La preuve qu'il ne veillit pas
La preuve qu'il ne veillit pas
La preuve qu'il ne veillit pas