Christian-Jaque, évoquant Brigitte Bardot, la mine réjouie: "Elle était, avant tout, une adorable nature, très consciente de la qualité de ses charmes, dont elle jouait à la perfection mais parfois, aussi, un peu dépassée par ceux-ci. Que voulez-vous, elle était provocante sans le vouloir et un simple défi à la raison. En 1959, j'ai réalisé BABETTE SEN VA-T-EN GUERRE dans le but de la révéler à un jeune public qui ne l'avait jamais vue sur un écran, car ses précédents films avaient tous été interdits aux moins de 18 ans et, pour ce faire je l'ai dissimulée jusqu'au cou, sous un treillis". " Pour LES PÉTROLEUSES, un "western-camembert" l'entente entre Brigitte et Claudia fut excellente, même si, en grandes professionnelles, elles se sont vraiment combattues pour les scènes de bagarre ! " " Je me souviens d'une anecdote: un jour où j'avais besoin du bas de son personnage, c'est-à-dire ses fesses, je lui ai dit: "Ecoute Bri-Bri, je vais te doubler pour cela" Et elle m'a répondu : "Tu as tort car on ne va pas me reconnaître, le résultat sera moins bon et le public déçu !" ****** Brigitte bardot " Claudia s'est révélée une fille courageuse et pudique. J'ai beaucoup d'estime pour elle. Je ne la revis que 23 ans plus tard, lors de la cérémonie au théatre Wagram organisé par Jacques Chirac en 1994 pour la remise de la médaille de la ville de Paris."
Les pétroleuses
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